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Cherche ailleurs

Le jour J

Mon obsession

Interdit

Cocaïne de l'esprit

Sans foi

Terre à terre

Paradis artificiel

Dis maman

Laisse au temps

A quoi bon s'endormir

Sans suite

Puisque la vie

Technique

Cherche ailleurs

J'ai croisé une histoire sans mot

Un cri sans écho

Solidaire je me jette à l'eau

Ca commence très tôt

Tous ces gens qu'on ne voit plus

Maman que sont-ils devenus ?

Elle me dit qu'on les a perdu

Qu'il faut prier pour leur salut.


Mais cherche ailleurs, ne compte pas les heures

Mais cherche ailleurs, ne compte pas sur les pleurs


Certains lisent le même livre de messe

Pendant toute une vie

Se persuadent que sans la confesse

Pas de paradis

Aucune règle n'est loi ici bas

Maman lorsqu'il s'agit de foi

Mon premier commandement sera

Tu en profiteras.


BPM 120 - 4/4 - 3'49''

Si Majeur

Le jour J

Du peu de temps que l'on dispose

Choisir de mettre sa vie en prose

Avoir la même vision des choses

Nous a fait dire plus que l'on ose


Peu importe le jour J.

Le son nous porte le jour J.

Ca pourrait durer toute la nuit

Ca pourrait durer toute la vie.


C'est dans une cave un peu sombre

Qu'un soir se sont croisées nos ondes

A cet instant on a compris

Que ce fût le jour du le jour J.


BPM 92 - 4/4 - 3'10''

Sol Majeur

Mon obsession

Oh douce odeur embaume ma volupté tel un navire sur les flots vogue jusque mes narines ensorcelées à la minute où j'ai pu te goûter au diable la vertu la morale je laisse en moi brûler ce doux ravage me pénètre il se délecte de mon âme arrache mes fers et à jamais enterre :


Mon obsession de ce qu'on en pense

Un pas de plus dans la démence

Je laisse cours à la dévotion

Juste un effort d'imagination

Je tourne autour d'une grande question

Juste un effort d'imagination


J'aborde le nouveau monde sans me faire prier l'échelle se glisse au fond du puits je remonte hâtivement sur la terre ferme les pieds ancrés et la tête libérée je plains ceux qui ne comprennent pas ce que j'entends par là ce doux ravage me pénètre ouvre les portes condamnées si aisément il enterre à jamais


Mon obsession de ce qu'on en pense

Un pas de plus dans la démence

Je laisse cours à la dévotion

Juste un effort d'imagination

Je tourne autour d'une grande question

Juste un effort d'imagination


BPM 164/190 -4/4 -3'41''

La mixolydien/+3b+6b - ennéatonique

Interdit

Je compte le temps qui nous sépare,

Mes quelques pas au hasard, je n'ose croire

A l'envie, au désir qui m'accaparent,

Au réveil, le désespoir de ne vivre qu'un soir.


Je suis mes envies, même si je me l'interdis.

Ressentir l'absence qui donne le départ

Au silence comme un coup de poignard, je n'ose croire

Au vide et au manque qui s'emparent

De moi lorsque tu dis que tu pars je n'ose croire, que tu pars.


Je suis mes envies, même si je me l'interdis.


Parce qu'il remplie sans bruit ma vie de tout et de rien.

Qu'il donne la force tranquille de croire en demain, je suis mes envies.

Parce qu'il libère du goût amer de matins succincts.

Qu'il trouve les mots qui riment avec les miens, je suis mes envies.

Parce qu'il efface la trace tenace du quotidien.

Qu'il rend le temps qui passe aussi serein, je suis mes envies.


BPM 120/166 - 4/4 -4'04''

La mineur harmonique/+6# - octatonique

Cocaïne de l'esprit

Tu te laisses tenter par la facilité.

Tu ignores que tes sens s'écroulent inanimés.

Tu abandonnes le peu de ta personnalité.

Vois comme tes rêves refusent cette vie empoisonnée.


Automate en vie,

Malade d'envies.

Cocaïne de l'esprit…


La pluie sur nos racines a cessé de tomber.

La poésie se fait lentement assassiner.

Le monde et la télé s'amusent à nous photocopier.

Le chant des beaux quartiers a su t'ensorceler.


BPM 120 - 4/4 - 3'40''

Mi Majeur

Sans foi

Comme si quitter la voie simplifiait ici bas.

Tu l'as juré sans foi " on s'arrête après çà "

Et tu t'entêtes à mentir

Et tu t'entêtes à médire sans savoir pourquoi.

Quel mal habite en toi ?


Parier sur tes ébats t'as rendu encore plus las.

Tu ne donnes pas le choix et la vie reprend ses droits

Et tu t'entêtes à détruire

Et tu t'entêtes à bannir ce qui vient de moi.

Quel mal habite en toi ?


Tu te joues de nous, tu te fous de tout, de tout


Conspirer à tout va et te prendre pour un roi.

T'ont conduit tout droit dans l'impasse du combat

Et tu t'entêtes à souffrir

Et tu t'entêtes à salir les gens et les lois.

Quel mal habite en toi, le mal je sais que c'est moi.


BPM 140 - 4/4 - 4'47''

La aéolien

Terre à terre

J'ai perdu le goût de voyager

A trop chercher sa place, on se lasse.

Loin de prétendre apprivoiser

Les silences dont menace le temps qui passe.


Je ne tiens pas à continuer

A marcher sur les traces du surplace.

J'ai décidé de dominer

Les angoisses qui parfois nous pourchassent.


Assez de côtoyer le terre à terre.

Le vrai s'est dissimulé sous le nécessaire.

Forcé de respirer la tête à l'envers,

On finit par étouffer sans en avoir l'air.


Au plus profond ce qui m'animait

N'a fait la différence à l'évidence.

Que si l'esprit est soulagé

De la longue errance que nous impose l'existence.


BPM 174 - 4/4 - 3'33''

La Maj/(G'M)7b

Paradis artificiel

Viens par là dans mon paradis artificiel.

Sans prière choisis parmi les couleurs de l'arc-en-ciel.

Asseyons nous un instant aux portes de l'existentiel.


Viens par là sentir l'amnésie qui t'envahie.

Sans trépas ton corps déjà suit, cette douce mélodie.

A présent tu sais que rien n'existe, rien n'existe hors d'ici.


Nous ne sommes plus de ce monde

Pourtant la vie nous inonde

Nos esprits, sans bruit, vagabondent

Nos esprits soumis se confondent.


Tu pourrais pardonner plus que de raison.

Sûrement considérer d'une autre façon la vie

Après avoir goûté à d'autres horizons

Si en abuser ne t'en dit pas plus long, oublie.


Viens par là il nous faut quitter ce paradis.

Sans prévenir il pourrait se fermer sur nos sens ensorcelés.

Aucun remord ne t'assaillit, soudain ton sort s'est éclairci.


BPM 92 - 4/4 - 3'29''

Mi mineur harmonique/+2b + 7b - ennéatonique

Dis maman

Dis maman pour moi il est temps

Par le chant si réconfortant

De livrer simplement

L'étendu de mes sentiments


Dis maman rien n'y fera vraiment

Et pourtant je regrette tellement

Les moments perdus

A oublier que sans toi je n'aurais pas su

Non pas su.


Si tu veux croire à mon histoire je veillerai à tes côtés

Si tu dis que tu oublies, si ton devoir est accompli

Donne le répis à ta vie


Dis maman si j'ai menti souvent

C'est que pour moi tu t'en faisais tant

Je prenais sans compter

Tu donnais simplement


Dis maman de nous tout dépend

La musique de nos pas hésitants

S'avouer sans trembler

Que notre sang nous lit à jamais.


BPM 118 - 6/4 -4'11''

Do Majeur

Laisse au temps

J'aime autant ne pas avoir à parler de ce sentiment,

J'ai pu sentir mon équilibre fragile.

Même en pleine confusion, moment de peine ou trahison,

Je ne parviens à libérer ce démon.

Vaste projet que d'essayer de continuer.

Sans plus attendre j'affronte les méandres d'un monde déchaîné.


Laisse au temps le soin d'apaiser chacun de mes tourments.

Pourquoi prétendre comprendre mes soupirs ?

Je sais combien tu peux détester

Les nuits qui ne veulent guère me laisser en paix.

A défaut de vouloir effacer si tu pouvais juste l'accepter.


J'ai enfoui ce souvenir dans lequel tu essaies de t'immiscer.

J'ai banni cette peine à laquelle tu voudrais t'associer.

Viens avec moi, ne dis rien serre-moi, à nous deux c'est plus que ça.


Si souvent l'oubli n'appartient qu'à ceux qui ont

Pris le temps d'atténuer le mal ancré

J'aimerais que tu puisses vraiment réaliser

Combien ta peau sait me rassurer, je promets.

On ne peut pas tout effacer si on pouvait seulement oublier.


BPM 86 - 4/4 - 4'10''

Ré aéolien

A quoi bon s'endormir

A quoi bon s'endormir sans savoir apprécier.

A quoi bon s'endormir sans avoir pardonné.

Sentir sous la peau s'insinuer

L'ivresse d'un jour nouveau se profiler.


A quoi bon s'endormir sans avoir essayé

D'imaginer l'instant où tout peut arriver.

Nourrir sans limite la foi qui nous fait avancer

Partir laissant son ego sur le côté.


Il est pratique d'être critique me dira t-on,

Mais n'encourage qu'à générer les tensions.

Rien de tragique ni de pratique dans une chanson,

Elle n'encourage qu'à se remettre en question.


A quoi bon s'endormir sans avoir su frôler

Ce que l'on voulait tant hier pouvoir toucher.

J'aspire à découvrir les liens secrets

Pour saisir le sens des mots que l'on tait.


A quoi bon s'entre-tuer pour ne rien changer.

A quoi bon s'acharner face à l'homme désarmé.

Pâlir le rouge des maux depuis trop longtemps gravés.

S'endormir sans avoir crainte de se réveiller.


BPM 62 - 4/4 - 4'51''

Ré aéolien/+Fa# - octatonique

Sans suite

Puisque qu'on ne s'écoute pas je me dois

D'interdire tout ce qui sera hors de mes lois.

De tous sens tes mots se sont dénués.

Bien au-delà mon cœur s'est vidé.


Si nous se résume à toi,

Tu n'as pas à parler crois-moi

Je peux ressentir ce que tu diras,

Réfléchis me dit une voix

Je ne l'entends pas.


La confiance fait place à la conscience.

L'indulgence trépasse sous nos silences.

Quoi que t'en penses


Promettre est délicat dans ton cas.

Des regrets j'en ai des tas, ils servent à quoi ?

De tout sens tes mots se sont dénués,

Bien au delà mon cœur s'est vidé.


Ta façon de naviguer ne conviendra

Sans soupçon, aux mers agitées

Si c'est ton souhait


BPM 80- 4/4 - 5'48''

Mi phrygien/+6# - octatonique

Puisque la vie

J'étouffe ma colère pour t'adresser cette prière.

Je lutte avec le regret en quelque sorte à ma manière.

Je ne parviens à aucune certitude

Je réalise pourtant combien la perte est rude.


Puisque la vie à laissé si peu de temps à partager,

Dans le silence, j'enflamme une bougie

Une vive lueur m'apporte l'espérance,

Que tu entendes ces quelques mots,

Etre sûre de là-haut que ton souvenir

Se grave, en moi résonne ta voix.


Je fuis un instant le monde, essaie de répondre

Aux questions qui abondent.

Le doute n'accorde guère le choix, je poursuis

Donc ma route, je penserai à toi.

Je me souviens de moments, de gestes,

Comprends que ces instants n'auront de cesse.


Malgré la fuite des saisons,

Mes pensées pour toi jamais ne cesseront.

Dans ce jardin profondément j'espère,

Demeure ton âme parmi celle de nos frères.


BPM 132/176 - 4/4 - 4'15''

Mi mineur harmonique/+7b - octatonique

Technique

2008 - E.351639

Auteurs-compositeurs: Léa Jeanne/J'hel


Chants: Léa Jeanne

Guitares/Synthés/Percus: Léa Jeanne/J'hel


Particularités:

Percus Cherche ailleurs/Terre à terre: +Bu

Chant Dis maman: En duo avec Ema(ma soeur adorée)

Texte Paradis artificiel: Inspiration Ludo(et tellement plus)

Basses le jour J/Cocaïne de l'esprit: Julien


Mixage: Atelier hybrid'music

Mastering: Didier Asland - Studio Ramses (Belgium)


Photos: Amélie(ppp)/Gaëtan/Ludo/J'hel

Création pochette: J'hel/Ludo


Production: Atelier hybrid'music