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Contemporaine
002331
Contemporaine
Terra Ignota
France 93
Album
20.32 € TTC
002335
Contemporaine
Terra Ignota
France 93
Album
20.32 € TTC
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Giuseppe Giorgio Englert
Né à Fiesole, près de Florence, le 22 juillet 1927, Giuseppe Giorgio Englert est mort à Paris, le 29 mars 2007. Giuseppe Englert étudie, entre 1945 et 1948, l’orgue, et la composition avec Willy Burkhard, au Conservatoire de Zürich. Il s’installe à Paris dès 1949, définitivement. Il étudie avec le célèbre organiste André Marchal dont il deviendra l’un des remplaçants au grand orgue de St Eustache. Il épouse sa fille Jacqueline. Très tôt son intérêt pour la composition prédomine. Il assiste aux cours de Darmstadt en 1955, fasciné par John Cage et Stefan Wolpe. Sa Cantate Au jour l’ultime liesse y est créée, en 1963, par Bruno Maderna. Le quatuor Les avoines folles (1964) est créé a Rome par la Società Cameristica Italiana et La joute des lierres (1971) par le quatuor La Salle à Cincinnati, Ohio. En 1964 , Fragment, commande pour l’Exposition Nationale de Lausanne sera joué par l’Orchestre de la Suisse Romande, sous la direction de Jacques Guyonnet et repris à Zürich (Fête des Musiciens Suisses) en 1968 et Berlin avec le Berliner Philharmoniker sous la direction de Hans Zender.
Au cours des années 60 son instrumentarium s’élargit à l’électro-acoustique. July 68 est un exemple représentatif de cette période, d’autant plus significatif qu’avec cette œuvre Englert dépasse le cadre formel de la composition traditionnelle. S’appuyant sur la «rediffusion» inamovible de la musique sur support magnétique, le compositeur invite à inscrire son travail dans des structures accueillant simultanément la présence d’autres œuvres. C’est une invitation à des écoutes renouvelées qu’il formule, avec le souci de libérer l’auditeur d’une contrainte temporelle rendue caduque par la possibilité qu’offre la fidélité électronique de la reproduction sonore. Mais le cheminement de sa pensée ne s’arrêtera pas là. Cette expérience le conduira, grâce à l’informatique appliquée à la musique, qu’il pratique dès le début des années 70, à s’attaquer directement à la programmation en tant qu’outil compositionnel, intégrant dans le même processus toute la chaîne des éléments reliant la pensée jusqu’à la réalisation publique d’une œuvre. Chaconnes, (1992) pour orchestre et piano concertant, créée par Christoph Keller et le Sinfonieorchester Basel sous la direction de Mario Venzago, sa dernière œuvre de grandes dimensions, fait état d’un aboutissement parfaitement maîtrisé du parcours dans lequel il s’était totalement engagé. La double expérience de l’électro- acoustique et de l’informatique musicale l’a définitivement affranchi des formes traditionnelles.
Un petit échantillon de musique latino-américaine et japonaise pour piano: dissonances, rythmes populaires et rythmes autochtones sous le regard des compositeurs confirmés du sud du monde et du Japon.
Vibrö est un remède destiné à ceux qui ne savent plus écouter....La musique de murmures de David Toop suppose de tendre l'oreille aux détails de frottements, de vibrations et de silences .... se livrer intégralement à l'écoute pour apprécier les oiseaux de l'ex Cabaret Voltaire Chris Watson, les biscuits, cheveux et gramophones de Project Dark ou l'épopée bruitiste de Frederick Galliay dans son abominable lecture Christique de don Quichotte...(Ariel Kyrou -Chronic'art - avril/mai 2004)
Patrice Sciortino
EDGAR POE
Poème symphonique
pour cordes, cuivres, percussions, chœur et soprano solo
sous la direction du compositeur
Didier Benetti : percussions - Claude Giroux : soprano - Pierre Doukan : violon solo
Patrice Sciortino, né en 1922, est un des compositeurs français les plus prolifiques (10 symphonies, de nombreux ballets et opéras mais également des pièces de théâtre et des essais philosophiques). Il est professeur de composition à la Schola Cantorum de Paris.
Également bâtisseur, il a construit lui-même un étonnant théâtre "à l'antique" en Bourgogne où ont lieu chaque année "Les Nuits du Mont Rome".
Du ballet "Edgar Poe", commandé par Joseph Russillo, Sciortino a tiré un poème symphonique où l'univers du poète et romancier américain est évoqué par des sonorités étranges, captivantes, oniriques.
La pochette du CD est "La Femme aux corbeaux" de l'artiste Nicoletta Ceccoli, illustratrice très prisée dans le monde de l'édition de contes et d'histoires fantastiques.
Quatre pièces illustrant diverses approches compositionnelles du pionnier européen de la musique composée à l’aide de l’ordinateur (1958).
Quatre pièces aux timbres de «pure synthèse», élaborées avec des moyens électroniques et retravaillées par «l’esprit concret».
La Suite Ocre est la pièce emblématique de la «live computer music» que composait et interprétait Giuseppe Englert.
L’orchestre symphonique outil de création radiophonique : deux œuvres composées pour le Prix Italia.
Pierre Mariétan est à l’écoute des sons de la nature, de l’eau ; les orchestre et y mêle ses propres gestes musicaux. Le déroulement des saisons est ponctué par quatre carillons : la musique sort de la salle de concert.
Quatre œuvres pour piano, 2 pianos… et leurs multiplications que permet l’alchimie du studio, mais surtout la maîtrise et la musicalité de leur interprète : Gérard Frémy.
Le Poème Instrumental est une mise en scène sonore, articulée par les rapports qu’entretiennent le Verbe et la Musique.